Devenir mer lac forêt

Ces poèmes écrits ont leur miroir, un poème sonore ni tout à fait le même ni tout à fait un autre diffusé sur la plateforme de création Radiola (on accède au poème sonore par le livre, cherchez les différences !). Merci à Samuel Mittelman pour le beau travail sonore à partir des enregistrements réalisés au Cambodge…

Si vous souhaiter le commander, vous pouvez vous adresser à l’éditeur

Murmure des mûres : poème à planter

Le Ver à soie vous retrouve sur les marchés avec sa collection Poèmes à planter. Ces petits carnets n’ont d’autre prétention technique que d’associer des papiers de création à des papiers ensemencés sur lesquels sont imprimés les poèmes. Ils permettent non seulement de vous inviter à planter des mots sur graines de salades, carottes, fleurs des champs, coquelicots ou myosotis, mais aussi de présenter les écritures poétiques de Dominique Barreau (poèmes au féminin & L’arbre rêve de Lune), Clara Delange (Elle dit & De l’amour à planter), Juliette Keating (Beauté secrète) ou moi-même Jennifer Lavallé (Le Ver à soie & Murmures des mûres). Bien sûr, quelques poètes classiques sont là pour les soutenir, ainsi que des petits carnets entièrement vierges qui sont suffisamment magiques pour vous permettre de transformer vos propres mots ou maux en fleurs ou en légumes.

Mot à maux : poème

Joie de figurer au n°20 de la revue Mot à Maux avec Cathy Jurado, Flora Delalande, Jean-Marc Feldman, Véronique Lanycia, Jean-François Coutureau, Martin Zeugma, Susy Desrosiers, Patrice Dufétel, Gwen Garnier-Duguy, Maëlle Ranoux, Bertrand Gaydon, Béatrice Pailler, Martine Rouhart, Samuel Martin-Boche, Dominique Hecq, Anaïs Hay, Julie Cayeux, Nelly Lecoq, Aline Recoura

Photographie de couverture : « Là-bas, s’égarer » de Véronique Lanycia

Un trou dans la page : conte

Un arbre ayant poussé dans sa chambre, un enfant est emmené loin de chez lui au coeur de la forêt primaire. Une histoire pour découvrir les merveilles de la nature.

Un financement participatif sur la plateforme Zeste a permis la publication de l’ouvrage en papier recyclé 170 grammes. En effet, l’association Sonorité souhaitait publier un livre d’images pour faire rêver les jeunes enfants (à partir de trois ans), et leur faire en même temps comprendre que c’est de la nature que nous tenons toutes les merveilles que nous pouvons voir et entendre. L’enfant tire, à travers un trou découvert au creux d’une page, sur le fil d’un récit fantastique, qui l’emmènera jusqu’à la découverte d’un secret à transmettre…

Les images sont peintes à la main en techniques traditionnelles par Claude Biche, artiste peintre et photographe formée aux Beaux-Arts à Mons et Bruxelles (Belgique). Née en 1953, passionnée depuis toujours de jardins et de plantes, Claude Biche s’exprime par l’image, qui tient une place essentielle dans l’album, par l’expressivité des couleurs et des personnages. L’image raconte, autant que le texte.

Par ce récit, je souhaite sensibiliser les enfants à l’urgence de la lutte contre l’extinction massive des animaux. Mon souhait : donner la parole à la nature, en laissant une place au rêve et au merveilleux, afin de susciter l’espoir et le courage, plutôt que la désespérance…

Disponible sur demande dans n’importe quelle librairie avec l’ISBN 978-2-491036-00-3

Liste des librairies où trouver le livre

  • Folies d’Encre et Zeugma – Montreuil
  • La Libambulle – Prades
  • Librairie Wallonie Bruxelles – Paris
  • Musée International du Carnaval et du Masque – Binche
  • Librairie Scientia – Mons

Lichen : 4 poèmes sans titre

Très heureuse de voir quatre de mes poèmes sans titre figurer au numéro 59 de la précieuse revue Lichen, une revue dont l’accès et la lecture sont gratuits ! Il est demandé que chaque personne qui consulte et apprécie cette revue en ligne envoie, en échange, au moins un mot ! Quelle belle idée !

Ci-gît une décharge : poème

Poème écrit pour le collectif Ruffins Ensemble de Montreuil pour raconter l’aventure collective citoyenne suite à laquelle nous avons pu réhabiliter cet espace afin de le transformer en friche ouverte aux habitant.e.s

Le poème est paru sur le site web de la Ruffinerie, un lieu culturel au coeur du quartier des Ruffins.

De l’humain pour les migrants : recueil collectif

Constitué de textes et œuvres de poètes, auteurs et artistes contemporains, ce recueil, auquel j’ai contribué à l’invitation de Jean Leznod, est d’abord – et c’est essentiel – un message de solidarité et de fraternité envers ceux que l’on nomme aujourd’hui les migrants.
Celui du devoir de se secourir entre humains.
Nous avons tous vu ces images de corps inertes, échoués sur les plages, d’enfants même et ces bateaux de fortune en plein naufrage, bondés jusqu’à craquer.
L’accueil de ces flux de populations pose une question : « Comment voulons-nous vivre en société ? » Et l’histoire nous apprend que l’homme est capable du pire comme du meilleur.
De l’humain pour les migrants, c’est donc une petite pierre, pour que chacun puisse faire le choix du meilleur, en poésie, parmi celles nombreuses qui existent, bien heureusement.
Chaque pensée, parole, action, même si elle paraît dérisoire, compte et peut influer…

Poésie 1/Vagabondages : poème

La ville… Ils vivent dedans.
Pourtant, ils savent qu’elle n’existe pas.
Un voyage passe au loin de l’écran de télévision
Et ils s’endorment en rêvant.
Tout corps est incompréhensible, disent-ils.
L’amour est le plus grand fantasme.

Le fond de la rivière regorge de têtes de singes écarlates.
La vie n’existe pas.

La ville est un mirage pour les yeux désolés
Et le ciel un tourment pareil à l’amour
Plein de couleurs et de voiles.

Les nuages dessinent des moments
Dans l’immobile temps.
Et même quand nous dormons,
Les nuages bougent pour nous tromper.

La vie n’existe pas.

L’aurore est un bûcher où se consument les rêves.
Jamais deux fois le même rêve.
Jamais deux fois le même ciel.

Le crépuscule est une reine sacrifiée.

Un cœur va brûler.

La vie n’existe pas.

Jennifer Lavallé in Poésie 1/Vagabondages, n°46, juin 2006, spécial Verlaine